C’est dans les années 1990 que Jackie a fait son apparition à Migennes. Après une carrière dans l’industrie, la retraite a été un second souffle.

L’emploi, moteur principal du déménagement

    J’ai fait toute ma carrière dans l’industrie, dans la métallurgie chez Michelin et puis ici à Migennes dans une usine dans la transformation de matières plastiques.

    Je viens de la Haute-Marne, j’ai quitté la région parce que je voulais évoluer dans mon travail, j’ai trouvé du travail sur Avallon, dans une filiale de Michelin où je suis resté 4 ans et comme je n’avais pas non plus de possibilité d’évolution, j’ai cherché ailleurs et je suis tombé par hasard à Migennes, dans cette usine de matière plastique sur la zone industrielle qui m’ont embauché. J’ai fait donc 18 ans comme responsable de production, sachant que je suis à Migennes depuis 1991.

    C’est vraiment le hasard, quand j’ai commencé à rechercher du travail je suis tombé j’ai vu une annonce Migennes, je ne connaissais pas Migennes, je connaissais de nom parce que Migennes tout le monde connais, mais je n’étais jamais venu ici et j’ai découvert mais c’est le hasard si je suis ici. Donc j’ai eu la chance d’être embauché comme responsable de production et j’ai pu faire embaucher mon épouse dans la même usine que moi et c’est ce qui nous a guidé en priorité c’est le travail.

Une vie de famille bien organisée

    J’ai commencé à habiter Joigny pendant 2 ans en HLM et puis on a commencé à chercher une maison, on a trouvé une maison en location à Migennes et puis deux ans après on a acheté notre maison en 1994. Ça n’a pas été compliqué du tout.

    On a tout de suite trouvé nos marques avec le voisinage ici. Pour ma fille ça a été très simple avec maternelle, primaire, collège et après le lycée à Joigny. J’ai déménagé 11 fois donc mes enfants se sont adaptés 11 fois, ils avaient l’habitude

L’implication dans la vie municipale

    J’ai vraiment commencé à m’impliquer en 2014, parce que je suis rentré comme conseiller municipal.

    Je suis arrivé ici quand j’avais 39 ans et ne connaissant pas la ville je n’avais pas de projet particulier. J’étais au boulot de 6h du matin jusqu’à parfois 10h du soir donc je ne connaissais pas Migennes.

    Et là il y a énormément de projets qui ont été lancés tout de suite : l’hôtel-restaurant, le cinéma, la maison de santé, la rénovation des parcs et des salles communales… C’est ce qui m’a vraiment plus, cette volonté de faire changer la ville qui n’avait pas forcément une bonne image avant 2014. Elle avait une image très rétrograde, très instable, avec une sécurité qui n’était pas assurée et là ça a complètement changé, j’ai vu ce changement de l’avant et de l’après et maintenant je suis content d’être Migennois.

Migennes, une ville dynamique

    Je pense que celui qui dit qu’il n’y a rien à faire à Migennes il faut qu’il regarde un petit peu autour de lui. Il y a 130 associations à Migennes donc il y a tout pour s’éclater. C’est rare dans une ville de 7500 habitants. Et il y en a toujours une qui a quelque chose à proposer le week-end.

    En plus on est un carrefour de la véloroute pour aller Paris, Auxerre, Dijon ou sur le Nivernais donc on a énormément de passage de touristes qui s’arrêtent, qui disent que pour ceux qui ont connu Migennes avant, ça a beaucoup changé, elle s’est beaucoup embellie et qui est attrayante pour les touristes.

   Ce que je préfère c’est la qualité de vie, le calme, la tranquillité, c’est une ville paisible où on a tout ce qu’il faut.

   La sécurité est assurée dans Migennes parce qu’on a une police municipale qui est réactive, on a beaucoup beaucoup de caméras de surveillance donc on a un cadre de vie qui est beau.