Témoignage de notre ambassadeur Gaëlle.
Ancienne parisienne, ce sont les confinements successifs qui ont poussé Gaëlle et sa famille à venir dans le Migennois.
Le Migennois, une évidence après la crise sanitaire
Je suis venue ici parce que je connais Nicolas (le directeur du Mitigana) depuis 25 ans. Avec mon mari on a tous fait nos débuts à Paris. Nicolas est venu s’installer ici il y a 15 ans et au départ je ne me voyais pas du tout venir vivre ici. Cela fait longtemps que j’entends parler de ce projet d’hôtel-restaurant et je ne pensais pas que ça allait fonctionner.
Mais la ville s’est drôlement modernisée en 15 ans et j’ai très mal vécue la période COVID. On était en appartement et comme on travaillais tous les deux dans l’événementiel on n’a rien eu pendant 1 ans et demi. Donc bon après le COVID on est venus s’installer ici et c’est une opportunité que je ne regrette pas.
Migennes, une évolution positive
Au départ je n’aurais jamais cru que cet idée d’hôtel fonctionnerait ici. Le restaurant je n’en doutais pas parce que Nicolas s’était déjà fait une réputation et puis des produits frais et locaux, pas besoin d’en faire trop… Mais l’hôtel… Et puis finalement on est tout le temps plein. Je suis née derrière un bar parce que mes parents avaient une brasserie et je suis toujours restée là-dedans mais l’hôtellerie c’est un domaine que je ne connaissais pas. C’était un autre poste à voir et je ne regrette pas.
Et puis j’aime le travail que je fais. On est un peu dans une ambiance familiale parce que Nicolas ça fait 25 ans que je le connais, Roui (l’autre maître d’hôtel) je le connaissais aussi depuis 25 ans, le chef de cuisine, c’est mon conjoint depuis 25 ans aussi. On est un petit cocon, on a confiance les uns envers les autres.
On commence à avoir du monde qui vient d’Auxerre, même de plus loin donc on commence vraiment à se faire connaître de loin.
En plus l’été c’est bien d’avoir Migennes Plage, l’Escale font des petits trucs sympathiques mais il manque un peu de quoi attirer les jeunes de Migennes et des alentours parce qu’à part aller à Auxerre je ne sais pas ce qu’il y a à faire pour ces petits jeunes de 20 ans.
Un cadre de vie idéal pour les familles
Pour la grande ça a été un petit peu difficile parce qu’elle a 15 ans et c’est la crise de l’adolescence mais bon elle a rapidement pu se rendre compte qu’elle a pu faire un tri dans les copines et puis à 15 ans elle a plus davantage que moi dans ma génération, elle a le téléphone et maintenant comme elle est grande elle peut aller en train à Paris en 1h20. Moi la seule chose qui me manque ici c’est ma famille proche. Ma maman et mon frère. Qui sont en région parisienne dans le 91. Avec l’A6 en 1h30 en voiture on y est aussi et vu où ils sont je n’ai pas besoin de traverser toute la périphérie de Paris pour aller les rejoindre.
Je m’inquiétais beaucoup pour ma petite dernière qui a 10 ans, elle a beaucoup pleuré quand on est parti mais le premier jour de la rentrée des classes elle s’est fait des copines tout de suite et elle adore aller au centre aéré, faire les activités que je lui trouve à côté. Donc les deux se sont bien adaptées.
La plus jeune fait des cours de dessin et des cours de danse, la grande ne fait plus d’activités mais là elle vient de passer le bac de français et là elle a fait une formation pour passer son BAFA parce qu’elle veut faire des études de droit, mais c’est long donc pour se payer ses études elle s’est dit qu’elle pourrait garder des enfants. Et puis le BAFA c’est payé par le département donc elle est partie une semaine à Dijon la semaine dernière elle était toute contente. En février elle a fait ses deux semaines de stage bénévolement. Et là elle est contente parce que cet été elle va être au centre aéré de Cheny. Elle s’est bien adaptée. Elle vient de passer son code qu’on lui a offert pour les 16 ans. Bon elle a quand même l’optique de repartir à Paris pour ses études après le lycée mais bon ça peut encore changer à cet âge-là.
La petite elle c’est encore le monde des Bisounours. Comme on a été beaucoup à la maison avant de venir ici et que maintenant on travaille beaucoup, mais elle a moins papa, maman à la maison bien que j’arrive à avoir des horaires ou la semaine je peux être présente donc c’est plus sa grande sœur qui gère mais on arrive à gérer, ça se passe bien.
Une vie agréable dans une ville proche de tout
J’habite Cheny. Parce que c’est là qu’on a trouvé. On est que locataire mais on compte acheter donc on regarde ici et les environs. On a trouvé rapidement grâce aux connaissances de Nicolas. C’est un beau petit village, on a deux boulangeries, un tabac, une épicerie, un coiffeur. J’ai une école primaire pour la petite dernière. Ma grande elle a le bus qui est accessible.
Après ce qui est bien aussi contrairement à la vie dingue des parisiens, les gens sont plus zen, conviviaux, moins stressants tout le monde se connaît. Mes voisins où j’habite à Cheny disent bonjour sans problème.
On a vécu pendant 8 ans dans le même immeuble à Paris, même mes filles se demandaient à quoi bon dire bonjour personne ne répond. Et quand je retourne en région parisienne, j’avoue que la circulation ne me manque pas.