Témoignage de notre ambassadeur Alain et Claudine.
A la recherche d’une maison pour se rapprocher de leurs enfants, c’est à Chichery que Claudine et Alain ont posé leurs valises. Une nouvelle vie placée sous le signe du bonheur et de la convivialité.
Pourquoi Chichery ?
Nous sommes Claudine et Alain. Nous habitons Chichery depuis 3 ans et nous sommes actuellement en location. On est venus ici parce qu’on voulait se rapprocher de nos enfants. Notre fils vie et travail à Brion et notre fille est à Mont-Saint-Sulpice. C’est bien parce qu’il y a une période où on y allait tous les jours et on continue à y aller souvent.
Et puis l’avantage de Chichery c’est qu’on peut facilement se rendre dans le nord ou le sud du département avec les routes départementales. D’ici on peut facilement accéder partout : Migennes, Joigny, Auxerre. On est peut-être un peu à l’écart de la communauté de communes mais géographiquement on est mieux placé je pense pour la distribution des routes.
Avant pour aller chez notre fille c’était 45 minutes de route. C’était trop long et la route n’était pas pratique. Alors quand elle a eu la deuxième on a dit non on doit se rapprocher.
Il nous fallait une maison pour nos meubles qui sont imposants. On ne débute pas dans la vie il faut caser tout ça et souvent ce qu’on trouve c’est petit garage, petit terrain, une ou deux chambres alors que nous on est habitués à grand car avant notre maison c’était une ancienne ferme. Mon mari a pas mal de matériel car il faisait tout lui-même. Aussi on doit penser pratique. Il nous faut une maison pratique à entretenir et accessible parce que notre ancienne maison par exemple était trop grande. On doit penser à l’entretien pour celui ou celle qui va rester et vieillir ici. Un jour on est tombés sur une annonce et ça a été un coup de cœur. C’est grand et on peut accueillir nos enfants et nos petits-enfants.
Un heureux hasard
On aime bien ce petit village. Ça fait penser à un bourg d’autrefois. Déjà il y a le chemin de ronde qui entoure le village et quand nos petits enfants viennent on va là-bas pour se promener, à pied ou avec la poussette et c’est facile d’accès. Et on passe devant le lavoir, alors notre plus grande petite-fille elle veut toujours voir le lavoir. Mais c’est vrai qu’il est mignon, bien entretenu et fleuri et on arrive du côté de la fermière où il y a les canards, et les poules et on leur donne à manger et on arrive au terrain de jeux avec le terrain de boules à côté. Et encore à côté il y a encore des animaux. Alors on discute avec les oies et encore plus loin un autre lavoir. C’est dommage qu’il soit fermé. Et puis c’est authentique. L’église c’est fait en bois et recouvert d’ardoise. C’est original ça. On ne le voit pas partout.
Et on a le chêne de la liberté de 1870. Et puis il y a toutes les petites ruelles. Au début si vous ne connaissez pas vous vous perdez. Au début on avait du mal à se repérer. C’est un village d’entant qui est resté dans son jus.
En campagne ou en hameau quand on sort on n’a pas toujours la possibilité de se promener dans la nature, que là on sort et on va se promener sur le hauteurs. On a fait des promenades ici, c’est magnifique. Et ça monte hein. On a été jusqu’à Fleuri à vélo, forcément pas à des horaires où les gens vont ou quittent le travail et on peut aller dans n’importe quel coin, c’est magnifique. Ça fait des petits vallons c’est magnifique.
Alain est aussi impliqué dans l’associatif : je fais partie de Chichery Animation et je donne des coups de main à d’autres associations.
Faire partie d’une communauté soudée
Ici les gens sont accueillants, sympathiques, chaleureux. Déjà tout le monde se connait et se parle ici. On ne connaissait personne, les gens viennent au-devant de vous et vous parlent. Ça facilite forcément l’intégration. C’est resté sur le monde rural d’avant mais avec les évolutions bien sûr.
Nous avant on était dans un hameau où les gens tournaient la tête pour ne pas se parler, vous voyez l’ambiance.
Et on s’est même fait des amis bien sûr.
Bon on est chacun chez soi mais on ne vit pas comme des sauvages alors qu’avant les gens ne se parlaient pas. Tandis qu’ici vous sortez les gens vous ne les connaissez pas ils vous disent bonjours, les enfants disent bonjour ! Attention c’est important parce qu’à leur actuelle la politesse il n’y en a plus beaucoup alors que là les enfants nous disent bonjours messieurs, dames.
Mon épouse au début elle était un peu bloquée pour parler avec les gens alors il y a des gens qui sont venus au-devant d’elle pour la mettre à l’aise.
Oui c’est sûr que mon mari va vers les gens facilement mais moi ce n’est pas facile quand on connait personnes. Mais il y a des personnes de notre âge, le jour du Père Noël qui passe en ville qui sont venus frapper alors c’est sympa et on ne retrouvera peut-être pas ça partout. Et puis c’est important de voir et de discuter avec des gens.
Une joie communicative
Nous faut que ça reste rural. On peut se développer mais un peu. Sinon ça va devenir une cité dortoir. Chevannes c’est ça. Nous quand on est arrivé il y avait encore les poules dans les rues et après beaucoup de lotissements se sont montés et il n’y a pas de travail sur place. Nous on veut rester ici car on s’est habitués au village.
Ça nous ferait mal au cœur de quitter ici. Ce n’est pas toujours au matériel qu’il faut regarder, ce sont les gens aussi. Ce qui fait que nous on est bien là. Tout le monde le sait et on le dit haut et fort.